Née en 1991 à Lublin, Pologne. Vit et travaille à Paris, France. Diplômée de l’académie des Beaux-Arts de Varsovie (2016), Wiktoria Wojciechoska s’intéresse à la figure humaine ; elle documente la société et une partie de sa marge à travers la photographie et la vidéo. Sa pratique plus récente se concentre sur notre relation à la nature. En élaborant sculptures, installations performatives, traces ou gravures éphémères, l’artiste cherche à «soigner notre amnésie de la nature».
Une galerie de portraits défile sous nos yeux, telle une pellicule cinématographique. Les protagonistes sont encapuchonnés sous des imperméables colorés et forment ainsi un ensemble arc-en-ciel. On y décèle des centaines de gouttelettes faisant scintiller les matières, contrastant avec l’expression harassée des modèles qui les portent. Ceux-ci pédalent ou conduisent péniblement leur vélo ou scooter électrique, dans la grande ville chinoise de Hangzhou, au sud-est du pays, connue pour son romantique lac de l’Ouest. L’eau est là, pendant un typhon du mois de septembre 2013, se répandant en cascade sur la ville et ses habitants, obligeant ceux-ci à se mettre à l’abri. Concentrés sur leur itinaire, fatigués de leur trajet, luttant contre le vent et l’eau, ils sont égaux face aux éléments et appartiennent principalement à la classe moyenne du pays.
NOP Grand Est
Pôle de l’image
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