Viacheslav POLIAKOV

« LVIV——GOD’S WILL »

12 mai 2023 > 4 juin 2023

Viacheslav POLIAKOV

Viacheslav Poliakov est un artiste visuel, photographe et graphiste, né en 1986 à Herson (Ukraine). Il a obtenu une maîtrise en éducation artistique à l’université d’État de Herson et travaille comme designer d’interaction. Après l’université, il rejoint une communauté regroupée autour du centre culturel « Totem », où il a été influencé par des artistes tels que Stas Volyazlovskiy, Slava Mashnitskiy, Max Afanasiev. En 2012, il se concentre sur la photographie et déménage à Lviv, où il rencontre Elena Subach avec qui il commence à travailler en tant que duo artistique. Il voit ses projets à l’intersection de la photographie et du design.

« LVIV——GOD’S WILL »

  • « Lviv——god’s will » est le nom d’une ligne de bus qui
    relie la ville de Lviv à Bozha Volya, un petit village
    perdu au fond des forêts, le long de la frontière entre
    l’Ukraine et l’Union européenne – la terre promise de la
    richesse et de la joie éternelle. Le bus part de la porte
    principale d’un vieux cimetière de Lviv et se dirige vers
    l’ouest. En ukrainien, « Bozha Volya » signifie littéralement
    « la volonté de Dieu », mais a également pour origine le
    mot « bozhevillia », qui signifie « folie ». Une sous-culture
    visuelle naïve impliquant l’espace public s’est répandue
    dans toute l’Ukraine après la chute de l’Union soviétique
    et l’expansion subséquente de la mondialisation. Des
    scènes sculpturales improvisées apparaissent dans
    l’environnement à la suite d’interactions accidentelles et
    d’interventions aléatoires de personnes n’ayant aucun
    lien entre elles – produits d’un comportement aveugle,
    d’erreurs, de destructions et de végétation naturelle
    sauvage. En fin de compte, personne n’est responsable
    de ce hasard. C’est la volonté de Dieu.
    Ces scènes et ces structures sont représentées telles
    qu’elles existent dans la réalité, et n’ont pas été modifiées
    autrement que pour être isolées de leur environnement.
    Elles ne sont pas non plus confinées à une quelconque
    frontière géographique ; elles reflètent un état d’esprit.