Sortir d’un temple, découvrir une cour intérieure, ressentir un tremblement terrible, le sol qui se déplace de gaucheà droite et d’avant en arrière. Les tuiles, d’abord, tombent unes à unes et e fracassent sur le sol. Ensuite, les toitures, les murs commencent à s’effondrer, très rapidement, dans un fracas envahissant. Quelques secondes s’écoulent. Une poussière, opaque, envahi le lieu. Un brouillard de terre sèche pénètre dans la bouche, les yeux, les poumons. La poussière retombe au bout de longues minutes. Autour il n’y a que ruines. Des rumeurs de la ville, les cris des oiseaux effrayés, les hurlements des gens en ce jour de prière et d’hommage aux morts. Le tremblement de Terre d’une magnitude enregistrée de 8 sur l’échelle convenue de 10, fera 8 900 morts confirmés au Népal ; une centaine d’étrangers, quelques 23 000 blessés, près de 200 000 maisons et bâtiments détruits, dans la capitale et dans les villages de montagne ; 1 million d’enfants privés de salle de classe. 8 millions d’habitants affectés par le séisme. 23 avril 2018. Revenir dans ce pays abîmé, respecter la promesse intérieure, lors du départ forcé en 2015. Ruines, prières et tristesses emplissent chaque lieu du quotidien. Les nuages et les montagnes, témoignent impassiblement de la fragilité des existences.
Identité Graphique : Tytgat // 2020
Graphisme des supports de communication éd. #2 : Audrey Nicolas
NOP Grand Est
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