Catégorie : Expo Alstom

Madeleine MILLOT-DURRENBERGER

« Des arbres et des hommes »

Patrick BAILLY MAITRE GRAND – Claude BATHO – Stefano BIANCHI Bernhard & Anna BLUME – Patrick BURBAN – Jean DAUBAS – Pierre Olivier DESCHAMPS – Suzanne DOPPELT – Gilbert FASTENAEKENS Bernard FAUCON – Marion GALUT – Valérie GRAFTIEAUX – Hubert GROOTECLAES – Ralph Samuel GROSSMANN – Gabor KEREKES – Marc LE MENÉ – Ian PATERSON – Manfred PAUL – Bernard PLOSSU – Denis ROCHE – François SAGNES – Françoise SAUR – Nathalie SAVEY – Stéphane SPACH – Miro SVOLIK – Thierry URBAIN – Sabine WEISS.

Madeleine Millot-Durrenberger est l’une des plus grandes collectionneuses de photographies contemporaines basée à Strasbourg. Quand le NOP Grand Est lui demande de participer à « L’Événement photographique » elle reste dubitative n’ayant pas spécialement développé la catégorie « paysages » dans sa collection. Mais le thème « des arbres Et des hommes » l’a interpellé. L’intérêt étant le facteur humain et sa relation avec ces grands végétaux. Ce fut l’occasion pour cette passionnée de ce médium de traverser sa collection et d’y redécouvrir des œuvres qui invitent chacun à retrouver avec elle le plaisir des arbres et des hommes.

Marine LANIER

Photographe française, née en 1981, vit et travaille entre Crest et Lyon.
Diplômée de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2007.

« Le soleil des loups »

… ou le passage de l’enfance à l’adolescence. Son appareil argentique moyen-format en main, Marine Lanier suit durant 3 ans la transformation de deux enfants à la lisière de l’adolescence sur l’immensité d’un plateau basaltique. L’environnement chaotique de ces paysages volcaniques se fond avec l’émancipation des deux adolescents qui y évoluent avec force et sans loi. Entre réel et imaginaire l’un est le reflet des autres et inversement. Terrain de jeu tendre et brutal, la nature dévoile ici sa beauté majestueuse et ambigüe.

Bogdan KONOPKA

Né en Pologne en 1953, il s’est éteint le 19 mai dernier à Paris où il vivait depuis 1994. Photographe à contre courant, il laisse derrière lui une œuvre profonde et mélancolique, inspirée par ses voyages dans de nombreux pays d’européens et asiatiques.

« Sur mon chemin ! »

Il se définissait comme un foutographe photosensible qui utilisait la photographie comme une arme à débusquer le réel.
Peu importe le sujet, l’essentiel est de recueillir le souffle de lumière qui réactive le quotidien aussi morne soit-il.
Le photographe qu’il était a inlassablement traqué les signaux qui clignotaient entre mémoire et disparition. C’est dans cet esprit qu’il a photographié les lambeaux de l’unique album de son enfance rescapé de l’inondation qui avait englouti la maison familiale.

+ d’infos > https://www.centremalraux.com/saison/sur-mon-chemin

Maria LAET

Née en 1982 à Rio de Janeiro ( BR ), où elle vit et travaille.

Terre ( Parc Lage ), Terre ( Canudos ), 2015/2019

Vidéo et Photographies couleurs

Les actions de l’artiste se déploient comme des réponses aux dessins produits par la nature. Ici la photographe n’impose pas de formes : l’œuvre suit celles créés par l’environnement, une nature aussi puissante que mouvante. Sa série est le résultat d’une couturière de la terre. Un effort tendu, repris puis abandonné. Un dialogue entre le monde industrieux humain et une nature aussi forte que mouvante.

Nadia MYRE

Née en 1974 à Montréal ( Canada ), où elle vit et travaille.

Portrait en mouvement, 2001-2002

Film couleur sonore, durée : 2’30’’

Embarquée sur un canoë qui tel un vaisseau fantôme perce la brume du matin puis disparaît dans le lointain. L’artiste « ethnographe » invite ainsi le spectateur à la suivre dans son expérience visuelle puisant son essence dans son identité.

Young JUNE KIM

Photographe né à Séoul en 1977. Diplômé de l’université de Hong-Ik ( spécialité sculpture ). Correspondant étranger depuis 2012 pour une revue photographique coréenne.

« Des Arbres et Des Hommes »

Neuf diptyques photographiques en noir profond et blanc agressif qui insistent sur la fragmentation, la mise en relief et sur la qualité de la matière. Le travail de l’artiste représente des arbres qui se dévoilent en un fragment de corps humain. Par un cadrage serré il prélève des parties, des mouvements. Les arbres manifestent leur propre langage et deviennent un lieu d’accueil pour d’étranges créatures nocturnes, un monde merveilleux invisible à nos yeux. Cette série installe une continuité entre différents regards du monde.

Lucie JEAN

Photographe née en 1978, vit et travaille dans l’Est parisien.
Diplômée de l’École Estienne et de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris.

« Collines charbon » ( 2011 – in progress )

 » Depuis une dizaine d’années, un fil s’étire et se ramifie, s’impose, entre
mes différentes réalisations artistiques, un fil de suie.
La même année que mon travail Pluie noire ( Kuroï ame ) réalisé au Japon,
un hasard m’amène sur une terre défigurée, une forêt de pins tout juste
incendiée, au Nord de la Corse. J’ère au milieu des squelettes d’arbres
brûlés, sur ce sol de cendres, traversée par des émotions contradictoires,
entre fascination et terreur. Ce que je conjure alors, c’est un souvenir.
Car ressurgit alors la mémoire d’une violente expérience d’un incendie,
dans le piège de mon immeuble en feu. Image du face à face avec un mur
de fumée en place de ma porte, sans échappée possible, un instant vif et
absolu de conscience de sa propre mort, à partir duquel ma perception
de la réalité s’est infimement désorientée.
Le charbon. Derrière ces arbres désolés, survivants, lavés par le feu, je vois
désormais le charbon. Un paysage cendre, un paysage feu, qui a le goût
et l’odeur du feu.  » LJ

Anne IMMELÉ

Photographe et docteur en art, vit et travaille à Mulhouse. Fondatrice de la Biennale de la photographie de Mulhouse. Enseignante à la HEAR, Haute école des arts du Rhin.

« Les Antichambres (2009) »
« Oublie, Oublie (2019-2020) »
« Le Miroir (2018) »

L’exposition réunie des photographies issues de trois séries, dans lesquelles l’arbre constitue le mouvement ultime du vivant.

En 2009 avec la série Les Antichambres réalisée dans l’espace Rhénan, Anne Immelé questionnait des architectures de l’être ensemble, notamment dans l’écart entre un environnement urbain nivelé et aseptisé et sa possible appropriation par les habitants. En 2019 et 2020, Anne Immelé photographie les derniers moments du quartier du Nouveau Drouot ( Mulhouse ) voué à la démolition. La quête d’un lieu perdu se déploie dans la séquence Le Miroir qui alterne des paysages (principalement dans le nord de l’Italie) et des réminiscence de l’enfance. Figer le passage de l’éphémère pour évoquer le temps révolu, mais aussi les remous du monde familier.

Nanna HEITMANN

Photographe documentaire, née en 1994, vit et travaille entre l’Allemagne et la Russie.
De nombreux prix et distinctions reçues pour cette série, dont le Prix Leica Oskar Barnack Newcomer 2019.

« Hiding from baba yaga »

Avec ce travail, la photographe propose un voyage au royaume des mythes. Elle prend comme fil conducteur de sa série le fleuve Yenisei, l’un des plus longs de la terre qui traverse la Sibérie. Au cours de son périple, elle repense à Baba Yaga, une sorcière cruelle venue du folklore slave, habitant ces territoires. Ce voyage à travers la région sauvage de la taïga sibérienne lui a permis de documenter la vie le long de ces rivages, ainsi que les légendes attachées à cette région.

Vanessa GANDAR

Photographe plasticienne, née en 1982, vit à Metz.
Diplômée de l’école Supérieure d’Art de Lorraine en 2005.

« The North Wind »

Cette série photographique nous révèle les forêts boréales du sud de Québec et de l’Ouest Canadien dans tous leurs états et sous tous les climats. Une forêt qui malgré les obstacles environnementaux rencontrés résiste, s’étend, se renouvelle. Ces photographies sont une prise de conscience de la fragilité comme de la force de ces territoires traversés par l’artiste.

Marjolaine GALLET

Photographe française, née en 1980.
Membre du studio Hans Lucas.

« I Feel Bad About Inanimate Objects All the Time »

Cette série de photographies réalisées en Thaïlande se veut une exploration visuelle de nos expériences avec les « choses ». Les clichés ont été réalisés dans un lieu où les pratiques animistes guident la vie quotidienne de ses habitants soit dans le cadre de rencontres fortuites ou de mises en scène en studio.